vendredi 26 novembre 2010

Mangues

Les Philippines ne regorgent pas de terres agricoles en open-field, l'agriculture y est encore largement vivrière et la mécanisation... Très loin du compte. A l'exception des risques naturels (quasiment tous représentés aux Philippines : éruption volcaniques, tremblements de terres, typhons, raz de marée, inondations, incendies)  et du relief, toutes les conditions semblent réunies pour obtenir des rendements significatifs sur l'archipel.
Les terres volcaniques, très riches, la faible amplitude thermique et les pluies abondantes donnent lieu à un potentiel agronomique extrêmement haut.
Outre le riz, les bananes, les ananas ou la canne à sucre, la culture de la mangue a connue un essor sans précédent.

La mangue pousse sur le Manguier (et les poules vivent dans le poulailler ou encore, les pigeons vivent dans le pigeonnier voir même, les oies évoluent dans le parc aux oies. Ça rappellera quelque chose à certains d'entre vous).
A quoi ressemble le manguier ?
A ça :

Mangus terrus L.
Bon ok, j'espère que vous ne m'avez pas cru... Voici une photo de Manguier piquée sur wikipédia :

Vrai Manguier photographe : Claude RUBIO.
Il en existe plusieurs espèces et environ 800 variétés. La mangue est le 6ème fruit le plus produit dans le monde. Les Philippines se trouvent en 8ème position avec plus de 880 000 tonnes de mangues produites en 2008 (contre 13 millions de tonnes en Inde, le premier producteur mondial). Si ce fruit est vendu partout sur le globe, il ne s'apprécie vraiment qu'à proximité de son arbre producteur. La mangue conserve mal et sa maturation est délicate à mener en conditions artificiels. Les mangues des Philippines sont donc simplement les meilleures du monde et c'est tous les jours que j'en consomme !

Une espèce très rare aux Philippines, la Xray-Manguarose.

Les qualités nutritionnelles de la mangue lui permettent de combler les besoins journaliers en vitamines A et C mais aussi, en Béta-carotène et en fibres.

Une véritable mangue des Philippines (celles que je mange tous les jours).
Un peu d'horticulture à présent. La culture de la mangue s'est industrialisée au cours de ces 30 dernières années. C'est grâce à un seul Homme, un chercheur Philippin, docteur en horticulture, que cette production a pu prendre racine.
En effet, naturellement, le manguier est très saisonnier et ne produit que pendant un très court mois. De plus, si un Manguier produit beaucoup l'année A, il produira peu voir pas du tout l'année suivante. Dilemme pour organiser le commerce d'un fruit si capricieux.
Dr. Ramon BARBA a donc mis au point un système qui permet l'induction florale du Manguier à n'importe quelle époque. Un arrosage du Manguier au nitrate de Potassium (pas de panique, ce n'est pas toxique et le Potassium fait partie intégrante des besoins de la plante) suffit à faire apparaître, dans la semaine qui suit, les premières fleurs. C'est une découverte qui a permis à toute la filière de s'organiser.

Non, ce ne son pas des patates.
Je file en manger une. J'espère que vous pourrez déguster... Une bonne pomme.
Je sais, c'est très cynique.


mercredi 24 novembre 2010

PALAWAN

La photo précédente n'a pas inspiré beaucoup de monde ! Merci à Dominique d'avoir tenté une réponse. La réponse se trouve néanmoins ailleurs qu'à Bohol. Direction l'île mythique des Philippines : PALAWAN.

Carte de Palawan

Bien mieux connue dans l'hexagone que les autres îles de l'archipel Philippin en raison notamment, d'un show télévisé, qui comptait de nombreux aventuriers affrontant dame nature à travers d'angoissantes épreuves. Il est vrai que dame nature y est très bien représentée sur cette île.

Elle est même omniprésente et l'UNESCO a classé une bonne partie de ce bout de territoire Philippin parmi le patrimoine mondial de l'humanité.
Permis d'accès obligatoire et ordre de passage inflexible pour pénétrer les précieux sanctuaires de Gaïa. Ce sont les conditions auxquels les visiteurs doivent se plier afin de contenir la pression touristique sur ces zones d'exception.

Depuis le petit aéroport de Puerto Princessa, un van attend avec impatience notre décision pour commencer à affronter la route. 2h, c'est le temps qu'il faudra pour rejoindre Sabang de l'autre coté de l'île (dans la largeur). A une toute petite cinquantaine de kilomètres.

La route est sinueuse, alternant plaques de béton éjointées et fond de forme graveleux à peine praticable.
Mais le jeu en valait la chandelle.

Arrivée à Sabang, malgré un temps couvert, c'est un paysage fantastique qui s'offre aux voyageurs :





Baie de Sabang

La couleur de l'eau en l'absence de soleil...

Un cocotier aventurier se penchant vers la mer de Chine.

Les petites montagnes vue depuis Sabang
Direction la rivière souterraine située à 5km de la petite ville touristique. L'option bateau, plus rapide est une évidence pour maximiser le très très court week-end sur le sol de Palawan.
20 minutes dans un bateau catamaran à la mode Philippine et dans le bruit assourdissant du moteur, puis arrivée sur la "plage débarcadère" permettant l'accès au prestigieux site.
Il s'agit de la plus longue rivière souterraine navigable du monde (sur près de 8 km dont 4,3 facilement navigables).
Des nuées de chauves souris de multiples espèces vivent dans ces grottes sombres. Aucun réseau électrique n'existe dans ces dernières afin de préserver ces mammifères volants. La lumière provient du touriste installé au premier rang du bateau qui balade une torche au grès de ses envies ou des explications de son guide (s'il parvient à le comprendre néanmoins).

Notre bateau au port de Sabang.



Les falaises à Pic de la "plage débarcadère"

Aucun aménagement en dur sur la plage, même pas d'électricité mais des batteries  permettant le fonctionnement de 2 ordinateurs.
L'entrée de la grotte ou a sortie de la rivière souterraine.

Vue de l'intérieur

C'est beau hein
Après quelques heures à rêver, il fallait trouver un endroit où passer la nuit. Ce fut extrêmement facile, un hôtel nous attendait :

Nous avons été obligé de choisir le cottage...

Avec une vue insolente.

Couché de soleil et convoi exceptionnel sur la plage.

Couché de soleil sans convoi exceptionnel sur la plage.
Voilà, c'est déjà fini, il n'y a plus qu'à se hisser dans la jeepneys de 10h pour 3h de route cette fois-ci. Une photo s'impose :


Ici les jeepneys sont les seuls liens entre les habitants de l'île. Elle peuvent tout transporter et s'arrêtent dès qu'un client potentiel lève la main sur le chemin. Ce jour là, une cargaison de poisson, une moto et des fagots de bamboos accompagnent les voyageurs trop serrés.

Il est nécessaire de mentionner une légère anecdote. pour se rendre à Palawan, il faut prendre l'avion. Pour prendre l'avion il faut un billet d'une part et des papiers d'identité d'autre part. Il faut aussi, mais c'est beaucoup plus accessoire, un sac de voyage...
Evidemment, Marie et moi même sommes parti avec notre billet d'avion, nos papiers d'identité mais sans... sac de voyage. Pourquoi ? Parce qu'au deuxième jour de colocation, il fallait bien montrer qui était Loïc. J'ai donc fermé la porte de ma chambre avec les clefs à l'intérieur mais aussi, les doubles et tant qu'à faire, nos bagages. Notre avion est à 8h le lendemain, il est 20h00 nous sommes en retard pour la soirée prévue ce jour. 
Pas de panique. 
Nous sommes donc allé acheter quelques éléments indispensables pour pouvoir se supporter mutuellement (je parle plutôt des aspects olfactif et visuel). Quelques culottes et magnifiques slips, un short qui ne se ferme pas, 3 T-shirts, un débardeur qui ne cessera de perdre sa couleur sur le short blanc de Marie, des tongues, du déodorant... et le tour est joué.
Direction l'aéroport (il est 22h) pour trouver un hôtel non loin. Arrivée dans un complexe à proximité du dit lieu de transport aérien. Mais là première surprise, le prix. C'est cher.
Deuxième surprise quelques minutes plus tard, entrée dans la chambre, très grande, spacieuse, nous avions demandé une chambre double nous avons un lit double... Et puis, un élément mobile sur le mur attire mon attention. Un petit insecte - qu'on aime généralement pas voir chez nous - grimpe tranquillement le long du mur près de la porte d'entrée.
L'employé l'écrase avant même que je ne m'en soit réellement approché. Puis Marie tourne furtivement la tête vers la sombre salle de bain. Un élément mobile l'interpelle. Ce dernier est cependant beaucoup plus gros et mesure une petite dizaine de centimètres. L'employé cette fois-ci rate le coléoptère. Ca devient rédhibitoire. Les cafards à ce prix ce n'est pas possible !
Comme dirait Marie, nous avons eu la reine des cafards dans notre chambre.
Après quelques négociations à l'accueil de l'hôtel, nous serons finalement transférés vers un hôtel 3 étoiles de Manille (sans payer un Pesos supplémentaire). 

A l'aéroport de Puerta Princessa nous continuons les bonnes surprises. Nous avons choisi une formule économique pour voyager, un billet d'avion qui ne prévoit évidemment pas de bagages à enregistrer et 7kg de bagages en cabine par personne. A l'aller, depuis Manille, nous partageons un sac contenant nos victuailles. Aucun problème pour rejoindre la porte d'embarquement. Au retour en revanche, ça se corse.
Notre sac à dos suspect, prêté par un colocataire, semble peser trop lourd pour la cheffe (je sais, ce n'est pas la bonne orthographe) des douaniers. Elle demande une vérification. Bilan, après avoir pesé le bagage sur la balance à aiguille dernier cri, 12,6 kg. Malheur !
Nous avons droit à 7 kg mais dans deux sacs.
Il faudra donc se résigner à acheter un sac. Tant qu'à faire, autant en trouver un beau. Vous pouvez l'apercevoir en photo ci-après.


Celui là je le ferais gagner dans un concours sur le blog. Qui est candidat ?
C'était juste pour dire de pimenter le week-end. Deux jours trop court mais pleins de souvenirs dans nos têtes !


mardi 23 novembre 2010

dimanche 21 novembre 2010

BOHOL II : Lezanimaux & anecdotes

Avez-vous tenté de taper "Bohol" sur un moteur de recherche ? Parmi les images figurent certes les collines de chocolat, incontournables. Il existe aussi un petit animal tenant dans la main. L'un des plus vieux représentant des primates. Ses yeux grands ouverts et exorbités lui donne un coté à la fois craquant et inquiétant. Il s'agit du Tarsier. Tarsier car les tarses (os situés au niveau des pieds) sont particulièrement développés. 
Le Tarsier est insectivore et vit la nuit. Il est capable de faire des bonds de 5m mais bouge très peu de son arbre favoris. L'attraction touristique que constitue le Tarsier est évidemment un danger pour la survie de cette espèce sur l'île de Bohol. De nombreux zoo sauvages ont éclos notamment le long de la rivière Loboc où de vrai faux certificats du gouvernement sont affichés clairement (A la corruption...). Il existe très peu de contrôle et la revente de ces animaux est un commerce très lucratif pour les agriculteurs souhaitant améliorer leurs très maigres revenus.
Il est protégé par la convention de Washington et est classé sur la liste rouge des espèces menacées. Outre la destruction massive de son habitat, le tarsier est menacé par les chats domestiques (première cause de mortalité), par le braconnage et par son très long cycle de reproduction. Un couple de Tarsier peut espérer mettre au monde un seul rejeton par an. La gestation dure 6 mois pour donner naissance à un petit d'à peine 30 grammes. L'espérance de vie n'excède pas 15 ans.
La manipulation de ces étranges créatures n'est quasiment pas possible. Les Tarsiers ont, en effet, des os extrêmement fragiles. En captivité, la durée de vie est de 12 mois maximum.


Les photos suivantes ont été prises au conservatoire et centre de recherche sur les Tarsiers. Seul organisme habilité à détenir des Tarsiers en captivités. Des programmes de sensibilisation et de reproduction en captivité sont menés. En revanche, à ce jour, le taux de survie dans la nature des petits nés en captivités avoisine les 0%...


Place aux photos !




On retrouve de nombreux Papillons à Bohol dont voici quelques spécimens :


Cela sont morts... Mais, ce sont les plus grand papillons Philippins avec une envergure de plus de 18 cm.





Antequera est une toute petite bourgade au centre ouest de Bohol. On y vient pour admirer les chutes de la rivière Loboc. Admirez les en photos !

L'accès aux chutes est aménagé (c'est suffisamment rare pour le mentionner et l'illustrer !) . Comptez 20 PHP (0,33 euro) pour y accéder. 


Une vue un peu plus dégagée et surtout beaucoup plus au sud de la rivière Loboc.

Une belle Libellule de 3 cm environ. Chutes d'Antequera.
Bon, la il n'y a pas vraiment dezanimal (quoi que ? Est-ce que cette photo vous inspire un tel sentiment ?)


Non, vous n'appercevez pas un Tarsier sur cette photo, ni même un papillon. Encore moins une libellule, mais Marie, ma cousine, qui déguste un repas Philippin dans un restaurant très très local ! (Quoi elle n'a pas l'air dans son assiette ma cousine ?).
Entre les rognons de poulet les foies de porcs et le "poulet", nous avons choisis ?????
Le "POULET" !
Je vous propose de cliquer sur cette photo et d'agrandir ce somptueux plat. Aidez-nous à trouver le poulet s'il vous plait ! Nous avons échoué sur cette mission...

Vous ne le verrez pas sur cette photo (de peur que le coeur de certain et certaine d'entre vous ne se lève) mais les légumes qui accompagnaient le repas n'étaient pas beaucoup plus appétissant. Une sauce à base de larves de crevettes (on espère car ça ressemblait vraiment à de petits asticots roses fluos) donnaient un goût, comment dire, très particulier !
En bref, on a mangé le riz et on a payé 1 euro 50 pour nous deux avec boisson comprise... Pas de quoi se plaindre. Et puis, la madame était très gentille et s'est marée en nous voyant arriver "vous aimez vraiment ce genre de nourriture ?" nous a t-elle dis.
La réponse est NON, mais on ne l'a su qu'après !


Autres petites anecdotes, les tricycles. Pour se déplacer le premier jour, nous avons loué, à la journée, les services d'un tricycle. Pas très longtemps pour le premier car nous avons très vite senti les saccades d'une roue crevée. Bingo ! Il était pour nous le clou !


La roue du side car crevée.
Le lendemain, rebelotte, location à la journée pour 1200 PHP (soit 20 euros, ce qui est énorme là-bas). Programme annoncé : Centre de conservation et de recherche sur les Tarsiers (près de Corella) puis chutes d'Antequerra. Repas et visites prévues à Cortes puis Destination Panglao pour le coucher de soleil entre 17h et 17h30. Retour à Tagbilaran vers 19h00. Ben non.
Ca c'était le programme théorique.
Merci au chauffeur, qui comprenait l'Anglais quand ça l'arrangeait et a décidé que ce serait beaucoup mieux d'aller au resort - dont j'ai oublié le nom - pour observer le coucher de soleil.
Bref, on est passé de la plage avec les cocotier au pont d'amarrage en béton avec vue splendide sur le port industriel. Le tout à 15h et en plein soleil. Que rêver de mieux ?
Motif évoqué "je dois aller chercher mes enfants à l'école". Ce que nous comprenions parfaitement évidemment. Nous avons moins bien compris pourquoi il ne l'avait pas dis avant...
Heureusement, nous étions à 10 minutes à pied de notre hôtel, pas d'amertume mais un sentiment de s'être bien fait roulés dans la farine !


Oceanjet, notre compagnie de ferry préférée. Oceanjet propose plusieurs lignes de ferry express (c'est véritablement le moyen de transport le plus rapide après l'avion aux Philippines) entre les îles des Visayas (en gros, tout ce qui est au centre des Philippines). Nous pensions rejoindre Dumaguete (Negros Oriental), ville depuis laquelle de nombreuses excursion de plongée sous-marine sont organisées. Nous avions, bien entendu, demandé par e-mail à la compagnie s'il était nécessaire de réserver notre aller simple entre Tagbilaran et Dumaguete. La réponse était "non, ce n'est pas nécessaire, vous pouvez acheter vos tickets sur place en arrivant une heure à l'avance au port". Arrivée à 7h au port de Tagbilaran donc.
Devant un semblant de queue (plutôt un amas humain) devant un guichet de ladite compagnie, nous attendons sagement. 10 minutes, 20 minutes, une demi heure... Puis, soudain, une agitation, toutefois contenue (les Philippins ne s'emportent pas facilement et sont très certainement habitués à ce genre de situation).
comptez encore 15-20 minutes avant d'avoir une première information par une bonne-soeur :
Il n'y a plus de place pour le ferry du matin.
Chouette ! Pas de plongée !
Après s'être relayés dans la queue, nous décidons de la laisser s'amaigrir peu à peu. nous partons boire un verre et prendre un semblant de petit déjeuner.
A notre retour, la queue n'a pas bougée.
Combien de personnes attendent à votre avis ? Sachant que 2 personnes s'occupent des très nombreux clients ?


Alors ? 1? 10? 100? 200?


10. Et oui, il aura fallu attendre 2 heures pour que les 10 clients soient servis par les 2 hôtesses. Au final, départ du lendemain matin et avion le lendemain après-midi depuis Dumaguete.
Pas le temps de voir grand chose de la ville !


Sans regret au demeurant, Bohol nous a offert de très beaux paysages et de belles rencontres (à l'exception des hideux Américain en couple avec de jolies et jeunes Philippines).


Une photo quand-même de Dumaguete :


Promenade en bord de mer. Le Lonely planet y promettait une belle balade. On a juste pas les mêmes attentes que l'auteur de cette partie du livre !


Encore du rêve dans les jours qui viennent et puis on commencera les articles thématiques. Promis juré, des articles réservés aux Philippins. Ces derniers devraient arriver dans plusieurs semaines, le temps pour moi de trouver la meilleure forme de présentation.

vendredi 19 novembre 2010

BOHOL I : Paysage

Au lendemain de la visite du lac Taâl, Les deux cousins décollent pour Bohol, une île située au sud de l'archipel des Philippines :




Carte d'identité de Bohol :

-       3269 km2 la superficie de l’île, la 10ème île des Philippines par sa taille.
-       1 140 000 habitants soit 276 hab./km2
-       89 000 habitants à Tagbilaran, le chef lieu de l’île.
-       261, le nombre de kilomètres de côte.
-       28°C, la température moyenne annuelle le jour et 25 °C la nuit.
-       73, le nombre d’îles entourant Bohol (dont Panglao Island).

Carte de Bohol


Nous atterrissons à l'aéroport de Tagbilaran qui est, en fait, plus petit que l'avion qui nous a transporté :

Avion de la compagnie PAL (Philippines AirLines) qui est inscrite, comme toutes les compagnies aériennes du pays, sur la liste noire de l'Union Européenne. On avait prévu les parachutes et la combinaison de survie mais ça n'a pas été nécessaire.
L'immense aéroport et son terminal principal.
A l'arrivée, un agent de l'hôtel attend. Une chambre double tout confort pour 950 PHP (16 euros). Après un – très – court trajet, le centre de Tagbilaran s’offre à nous. Pas de couché de soleil ce soir là, il tombe trop vite (17h30) et il n’y a pas d’accès au littoral.
En revanche, on y retrouve une vraie ambiance urbaine, un vrai cachet historique, du vrai patrimoine en bref. En témoigne la cathédrale Saint Joseph Artisan :
Cathédrale Saint Joseph Artisan. 
Ce lieux de culte est entièrement ouvert sur la place qui l'entoure.

Ou encore le parlement local :
Parlement de Bohol Island

Le 2 novembre commence par un parcours de 2 heures pour rejoindre une destination phare de l'île de Bohol qui sera détaillée un peu lus bas. Sur ce chemin, nous croisons 4 hommes assis à table et s'échangeant leurs coupes. Ce que nous ne savions pas c'est que ces coupes contenaient leur propre sang. Cette scène, immortalisée à Bool dans le bronze du "pacte du sang", marque l'un des rares accords de réconciliation du passé colonial des Philippines (16 mars 1565). 

Le pacte du sang représente le conquistador Miguel LOPEZ DE LEGAZPI et  Rajah SIKATUNA alors chef des Boholanos (les habitants de Bohol). Ce rituel - ou cette manière de trinquer pour d'autre - porte le nom de Sanduguan (littéralement : un seul sang).

Oscillants entre 40 et 120 mètres d’altitude et au nombre de 1268 sur à peine 50 km2, les collines de chocolat n’ont pas de rêve que leur nom, elles sont simplement éblouissantes. La végétation très spécifique qui les recouvre prend une teinte chocolat pendant la saison sèche (décembre à mai) d’où le nom si particulier de ces éminences géologiques. Selon la légende, ces collines seraient issues des larmes d’un géant transi d’amour. D’un point de vue plus scientifique, il s’agit de surélévations d’anciens dépôts de coraux, sur lesquels l’érosion a fait son effet. C’est depuis la ville de Carmen, au centre de l’île, que ces photos ont été prises :

Les chocolate hills depuis le site touristique de Carmen.



Au soir, avides de couché de soleil, il fallait de toute évidence, se rendre sur l'île de Panglao au sud ouest de Tagbilaran. Cette île comprend de très nombreuses plages de sable fin où l'on peut y admirer cocotiers et vie sous-marine. Quelques illustrations :

Les cocotiers sont rois à Panglao.

Vue sur la plage "Alona beach" vers 17h.





Je crois que cela se passe de commentaire n'est-ce pas ?

Lundi, la suite du Bohol trip !