La photo précédente n'a pas inspiré beaucoup de monde ! Merci à Dominique d'avoir tenté une réponse. La réponse se trouve néanmoins ailleurs qu'à Bohol. Direction l'île mythique des Philippines : PALAWAN.
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Carte de Palawan |
Bien mieux connue dans l'hexagone que les autres îles de l'archipel Philippin en raison notamment, d'un show télévisé, qui comptait de nombreux aventuriers affrontant dame nature à travers d'angoissantes épreuves. Il est vrai que dame nature y est très bien représentée sur cette île.
Elle est même omniprésente et l'UNESCO a classé une bonne partie de ce bout de territoire Philippin parmi le patrimoine mondial de l'humanité.
Permis d'accès obligatoire et ordre de passage inflexible pour pénétrer les précieux sanctuaires de Gaïa. Ce sont les conditions auxquels les visiteurs doivent se plier afin de contenir la pression touristique sur ces zones d'exception.
Depuis le petit aéroport de Puerto Princessa, un van attend avec impatience notre décision pour commencer à affronter la route. 2h, c'est le temps qu'il faudra pour rejoindre Sabang de l'autre coté de l'île (dans la largeur). A une toute petite cinquantaine de kilomètres.
La route est sinueuse, alternant plaques de béton éjointées et fond de forme graveleux à peine praticable.
Mais le jeu en valait la chandelle.
Arrivée à Sabang, malgré un temps couvert, c'est un paysage fantastique qui s'offre aux voyageurs :
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Baie de Sabang |
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La couleur de l'eau en l'absence de soleil... |
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Un cocotier aventurier se penchant vers la mer de Chine. |
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Les petites montagnes vue depuis Sabang |
Direction la rivière souterraine située à 5km de la petite ville touristique. L'option bateau, plus rapide est une évidence pour maximiser le très très court week-end sur le sol de Palawan.
20 minutes dans un bateau catamaran à la mode Philippine et dans le bruit assourdissant du moteur, puis arrivée sur la "plage débarcadère" permettant l'accès au prestigieux site.
Il s'agit de la plus longue rivière souterraine navigable du monde (sur près de 8 km dont 4,3 facilement navigables).
Des nuées de chauves souris de multiples espèces vivent dans ces grottes sombres. Aucun réseau électrique n'existe dans ces dernières afin de préserver ces mammifères volants. La lumière provient du touriste installé au premier rang du bateau qui balade une torche au grès de ses envies ou des explications de son guide (s'il parvient à le comprendre néanmoins).
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Notre bateau au port de Sabang. |
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Les falaises à Pic de la "plage débarcadère" |
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Aucun aménagement en dur sur la plage, même pas d'électricité mais des batteries permettant le fonctionnement de 2 ordinateurs. |
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L'entrée de la grotte ou a sortie de la rivière souterraine.
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Vue de l'intérieur |
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C'est beau hein |
Après quelques heures à rêver, il fallait trouver un endroit où passer la nuit. Ce fut extrêmement facile, un hôtel nous attendait :
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Nous avons été obligé de choisir le cottage... |
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Avec une vue insolente. |
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Couché de soleil et convoi exceptionnel sur la plage. |
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Couché de soleil sans convoi exceptionnel sur la plage. |
Voilà, c'est déjà fini, il n'y a plus qu'à se hisser dans la jeepneys de 10h pour 3h de route cette fois-ci. Une photo s'impose :
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Ici les jeepneys sont les seuls liens entre les habitants de l'île. Elle peuvent tout transporter et s'arrêtent dès qu'un client potentiel lève la main sur le chemin. Ce jour là, une cargaison de poisson, une moto et des fagots de bamboos accompagnent les voyageurs trop serrés. |
Il est nécessaire de mentionner une légère anecdote. pour se rendre à Palawan, il faut prendre l'avion. Pour prendre l'avion il faut un billet d'une part et des papiers d'identité d'autre part. Il faut aussi, mais c'est beaucoup plus accessoire, un sac de voyage...
Evidemment, Marie et moi même sommes parti avec notre billet d'avion, nos papiers d'identité mais sans... sac de voyage. Pourquoi ? Parce qu'au deuxième jour de colocation, il fallait bien montrer qui était Loïc. J'ai donc fermé la porte de ma chambre avec les clefs à l'intérieur mais aussi, les doubles et tant qu'à faire, nos bagages. Notre avion est à 8h le lendemain, il est 20h00 nous sommes en retard pour la soirée prévue ce jour.
Pas de panique.
Nous sommes donc allé acheter quelques éléments indispensables pour pouvoir se supporter mutuellement (je parle plutôt des aspects olfactif et visuel). Quelques culottes et magnifiques slips, un short qui ne se ferme pas, 3 T-shirts, un débardeur qui ne cessera de perdre sa couleur sur le short blanc de Marie, des tongues, du déodorant... et le tour est joué.
Direction l'aéroport (il est 22h) pour trouver un hôtel non loin. Arrivée dans un complexe à proximité du dit lieu de transport aérien. Mais là première surprise, le prix. C'est cher.
Deuxième surprise quelques minutes plus tard, entrée dans la chambre, très grande, spacieuse, nous avions demandé une chambre double nous avons un lit double... Et puis, un élément mobile sur le mur attire mon attention. Un petit insecte - qu'on aime généralement pas voir chez nous - grimpe tranquillement le long du mur près de la porte d'entrée.
L'employé l'écrase avant même que je ne m'en soit réellement approché. Puis Marie tourne furtivement la tête vers la sombre salle de bain. Un élément mobile l'interpelle. Ce dernier est cependant beaucoup plus gros et mesure une petite dizaine de centimètres. L'employé cette fois-ci rate le coléoptère. Ca devient rédhibitoire. Les cafards à ce prix ce n'est pas possible !
Comme dirait Marie, nous avons eu la reine des cafards dans notre chambre.
Après quelques négociations à l'accueil de l'hôtel, nous serons finalement transférés vers un hôtel 3 étoiles de Manille (sans payer un Pesos supplémentaire).
A l'aéroport de Puerta Princessa nous continuons les bonnes surprises. Nous avons choisi une formule économique pour voyager, un billet d'avion qui ne prévoit évidemment pas de bagages à enregistrer et 7kg de bagages en cabine par personne. A l'aller, depuis Manille, nous partageons un sac contenant nos victuailles. Aucun problème pour rejoindre la porte d'embarquement. Au retour en revanche, ça se corse.
Notre sac à dos suspect, prêté par un colocataire, semble peser trop lourd pour la cheffe (je sais, ce n'est pas la bonne orthographe) des douaniers. Elle demande une vérification. Bilan, après avoir pesé le bagage sur la balance à aiguille dernier cri, 12,6 kg. Malheur !
Nous avons droit à 7 kg mais dans deux sacs.
Il faudra donc se résigner à acheter un sac. Tant qu'à faire, autant en trouver un beau. Vous pouvez l'apercevoir en photo ci-après.
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Celui là je le ferais gagner dans un concours sur le blog. Qui est candidat ? |
C'était juste pour dire de pimenter le week-end. Deux jours trop court mais pleins de souvenirs dans nos têtes !