samedi 1 janvier 2011

Bonne année !

Excellente Année 2011 à tous, j'espère que la saint sylvestre s'est bien déroulée et que vous avez fêté cela dignement.
De mon coté, Saint Sylvestre européenne dans une première partie de soirée puis Philippine au sein de la famille d'Armand, étudiant Philippin à Ateneo. Mes colocataires et moi-même y ont été reçu avec une incroyable générosité. Un souvenir inoubliable.

Pour ce premier post 2011, Sabah et KK se présentent à vous. Retour en photo sur la journée du 23 décembre.
Kota Kinabalu (ou KK pour les intimes) est la capitale de l'état de Sabah sur l'île de Bornéo. Sabah faisant partie intégrante du royaume de Malaisie (dont la capitale est Kuala Lumpur). 500 000 habitants peuplent cette capitale de taille humaine où il fait plutôt bon vivre malgré un climat tropical saturé d'humidité et très chaud (28-33°C une amplitude de 5°C maximum entre le jour et la nuit, pas de saisons).
Le port de KK connaît une activité intense due notamment aux exportations d'huile de Palme (Sabah est le premier producteur mondial).
Le paysage est d'ailleurs marqué par cette activité. Très monotone. Des palmiers alignés sur des milliers de kilomètres carrés. Des plantations de tailles déraisonnables appartenant directement aux plus grandes firmes internationales.
Rappelons au passage que cette culture menace toujours et plus que jamais la forêt Malaysienne. Une forêt qui abrite une biodiversité parmi les plus riche du monde. On reconnaîtra à l'état de Sabah, la création, dès son indépendance dans les années 60, de vaste réserves naturelles. S'il s'agit d'un premier pas, la politique actuelle de protection de l'environnement naturel de l'état ne prend en compte que la biodiversité spécifique (protection des espèces mais pas des écosystèmes et de la biodiversité génétique). Il n'existe en effet pas de liens forestiers entre les réserves ce qui entraîne un isolement des populations. Parmi les espèces phares on citera l'Orang-Outan, l'éléphant d'Asie ou encore, le très menacé rhinocéros blanc dont la population aurait atteint un seuil critique de non-retour selon certains scientifiques. Un programme de sauvetage du rhinocéros a même été organisé à grand renfort de crédits internationaux. Ce fut un échec cuisant. Il s'agissait de capturer quelques spécimens pour un programme de reproduction en captivité. Seuls 1/3 des animaux ont survécus aux captures et ces derniers ne se sont jamais reproduits... La dernière naissance en captivité remonte à la fin du XIXème siècle.

Passons à la vile de Kota Kinabalu, sujet plus léger...

Les bateaux de pêche traditionnels du port de KK

Vue sur le golf resort depuis les berges de la ville.

Un centre ville très vert. On n'échappera pas aux références Américaines sur ce cliché (zoomez, c'est au centre de la photo!).
Au sud de la ville se trouve la mosquée de l'état de Sabah, un endroit charmant offrant un vaste parc :

State Mosquee of Sabah



A quelques pas du centre ville, un quartier entier est dévolu aux musées. Sur le chemin, rencontre avec une libellule peu craintive :



Un hibiscus faisant très bon effet en bordure de l'avenue principale :


Ca fait rêver, hein oui mamie ?
Parmi les musées, celui du patrimoine bâti, dans un cheminement très vert, découverte de l'architecture rurale typique locale :








Si si, c'est un oreiller Chinois. Confortable j'imagine...

Vue panoramique



Sur le chemin, un panneau d'explication a attiré mon attention plus que les autres. Une fleur séchée s'y déplacée... Et pour cause :

Un vers s'est logé confortablement dans celle-ci. Difficile d'en faire la distinction, il y a comme une fusion entre les deux.


Un chemin parfois peu rassurant (le bois était un peu beaucoup pourri)...

... Mais très joli.
Pour finir, une photo du musée de Sabah, architecture contemporaine mais collections  assez moyennes.



2 commentaires:

  1. Bonne année à toi Loïc !

    Le macdo au milieu de la photo casse tout !

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  2. Mabutik....Ma boutique....d'abord c'est pas ta boutique à toi tout seul....
    Bien le Mac do au beau milieu de la ville....
    Je reconnais au travers des photos, des images vues lors de reportages sur la Malaisie....'habitations, "ponts")....à ceci près, c'est que toi tu les vois en direct....c'est magique.
    Les énormes plantations de palmiers ont beaucoup faits souffrir la faune sauvage de par le fait de la déforestation qui a permis de "libérer" des espaces de culture. Les ourag-outang en ont payés le prix fort dans cette histoire. Moins de forêts...moins de milieux naturels pour ce dernier.....

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