Piafs

Comme promis, je dédie ce post aux oiseaux de Bornéo et à un oiseau plus rare : Dominique. Vous suivez certainement les commentaires de Dominique, c'est la spécialiste des piafs !

Des oiseaux à Bornéo, on en voit partout, de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Des oiseaux qui virevoltent pour attraper les insectes, d'autres qui plongent pour s'empiffrer de poisson frais, un autre encore qui ne cesse de s'attaquer à un pauvre tronc d'arbre et ce dernier la haut, qui, d'un vol inquiétant, trace des cercles dans le ciel pour mieux effrayé sa future proie.

Un avant goût du paysage...

Evidemment, il est dur de saisir l'instant où l'oiseau plonge, où l'oiseau pêche, où l'oiseau chasse... Il est plus facile en revanche, de les prendre en photo durant leur sommeil. C'est ce que j'ai eu la chance de faire en naviguant la nuit avec l'une des pirogues (très moderne la pirogue) de la réserve naturelle.

Au sommet de cet arbre, un oiseau de la famille des Hérons qui se nourrit exclusivement de serpents mais dont je ne me souviens plus le nom... Malais.

Le plus petit Martin pêcheur (Kingfisher) de Bornéo.

Le même en double... Une surprise de l'appareil photo.

Le plus gros Kingfisher de Bornéo, très commun.

Un zoom sur une autre espèce de Kingfisher.

le fameux Hornbill au doux nom de Rhinoceros en Latin. Ce genre est caractérisé par la présence d'une excroissance volumineuse chez les mâles au niveau du front, d'où le nom...

Une vue un peu meilleure...

Une photo plus claire via google.

Un hibou pêcheur, très commun le long de la rivière.

Un aigle pêcheur, très commun aussi.

Un petit rappel du paysage

Réponse pour les deux photos de l'article singes, ce sont bien des Orang-Outans vu dans leur milieu naturel. Vous y apercevez la mère et son petit plus bas. Il faut néanmoins zoomer au maximum pour les détecter !

Je ne résiste pas à vous faire partager quelques photos :

Une très belle vue sur le mâle dominant d'une tribu de Proboscis.

Un macaque Long Tail sur un pont suspendu.

Un beau Lézard, espèce très commune que l'on voit se faufiler partout dans la forêt et dans la chambre d'hôtel.

Un petit zoom.

Une plante qui fait rêver plus d'un à Floralux... Ici on la trouve sur les bas cotés de la route.

Un zoom sur ce Gloriosa.

Le cimetière Musulman du village.

Arbre sacré de la forêt de Bornéo.

Ici, un marécage formé récemment. Dans les années 2000, des universitaires ont fait une expérience très intelligente, ils ont acclimaté puis introduit ces lentilles d'eau pour voir "comment elles s'étendaient dans le milieu naturel". Résultat, un lac de plusieurs hectares eutrophisé en l'espace d'une décennie et une expansion incontrôlée de ces lentilles d'eau.

Inquiétant mais pas dangereux il se balade sans problème sur nos mains.

Voilà pour Bornéo, la série prend fin avec ce post. La prochaine fois ce sera un retour aux Philippines.


A bientôt !

Singes

Le périple sur la Kinabatangan river a réservé son lot de surprises. Avec au moins deux sorties par jour pendant trois jours le matin à l'aube et le soir du crépuscule à la nuit noire et obscure, les populations de singes aux alentours nous ont réservés un accueil chaleureux.

Sur les 4 espèces de primates que nous avons pu observer, vous pouvez en découvrir trois dans ce post.

Je vous réserve aussi des photos de ces "croisières". Les paysages y sont splendides :

Juste avant le coucher du soleil, vue sur l'arbre "porteur" qui permet grâce à un lien fixe, aux singes ne sachant pas nager, (Orang-Outans...) de traverser la rivière. Ici, les squatters sont les singes les plus communs : Les Long tails Macaques.

Observez bien dans les hauteurs...

Au crépuscule, la couleur du ciel est magique !

Observez la couleur de l'eau. Elle est chargée par les pluies incessantes, qui érodent naturellement les sols instables de la forêt. 

L'eau ici est d'une couleur bien plus sombre. En réalité, proche du noir. La matière organique disponible en profusion est un des facteurs qui explique cet aspect.

Les sorties en bateau sont interdites en cas de fortes pluies, les arbres sur berges peuvent tomber assez facilement !

Voici le point de jonction entre Kinabatangan river et un de ses innombrables affluents. A ce point précis l'eau passe du brun au noir. 

Le royaume des jacinthes d'eau.

Une mangrove débordante.

Voici les long tail macaques, très répandus à Bornéo, ce sont des singes non peureux et même agressifs. Ils sont systématiquement au rendez-vous avec les touristes, c'est assez pratique pour les tour operator !

Maintenant il va falloir zoomer ! Les singes n'étaient pas bien loin, mais l'appareil photo possède un zoom numérique... Pas exceptionnel pour prendre de vrais beaux clichés. Sur les trois photos suivantes, vous pouvez découvrir un singe endémique de Bornéo, le Proboscis long nose. Long nose pour grand nez évidemment, c'est assez flagrant ! Je me suis senti très proche de ce singe, allez savoir pourquoi...

Le dernier. Celui-là, je ne révèle pas son nom, il me semble que même si la photo n'est pas très explicite, il est relativement aisé de deviner "l'ombre chinoise" de ce mammifère (en cliquant sur la photo et en cherchant bien). Alors ? Qu'est-ce donc ? Combien y en a -t-il ?

En bonus, la photo du Python des mangroves et celle du water monitor lizard, une espèce de Varan.

Le Python des Mangroves

Water monitor lizard, ou Varanus salvator

Le prochain post sera particulièrement apprécié par les amateurs de piafs (Dominique es-tu là?).

Sepilok

Après Kota Kinabalu, direction Sepilok, le village qui abrite le fameux centre de réhabilitation des Orangs-Outan. Sur la route, outre les 3 premières heures de route qui permettent la traversée de la réserve du Kinabalu (volcan de 4000 m de haut, la plus haute montagne d'Asie du sud-est) on aperçoit des plantations de palmes à huile, des plantations de palmes à huile et des plantations de palmes à huile.
Sepilok se situe juste à la limite avec un nouvel eden. Entre palmes et forêt.

Nous resterons un jour sur place dans un hôtel plutôt sympathique :

Le jardin

Le jardin encore

L'étang et ses moustiques

Le restaurant

L'avantage de ce resort, est qu'en plus de n'être pas bien chère, il est à proximité immédiate du centre de réhabilitation des Orangs-Outans et du centre de recherche sur la forêt primaire. La connexion internet y est aussi très appréciable. Eh oui, elle est beaucoup plus performante qu'à Manille ! Une session skype d'une heure sans coupure, c'est à noter.

Malheureusement, pas de photos d'Orangs-Outan sur ce post, la batterie de mon appareil photo ayant capitulée et celui de Bettina étant particulièrement peu performant. Je laisse Dominique vous expliquer ce qu'est le centre de réhabilitation dans les commentaires, elle en sait sûrement beaucoup plus que moi (très peu d'informations sur place) !

Cependant, il y avait des tas d'autres choses à découvrir. Notamment au centre sur la forêt. Bon, soit disant forêt primaire, on m'en fera croire d'autres, mais pas celle la. Forêt secondaire au mieux.
Mais c'est quoi la différence ?
La forêt primaire, c'est celle qui se développe sur un sol... primaire. C'est à dire, sur la roche (ex. : après une éruption volcanique). C'est un phénomène complexe qui prend plusieurs siècles.
La forêt secondaire se développe plus rapidement (100 ans environ) mais sur un sol préexistant (exemple, après un incendie, après une culture).
Dans tous les cas, la forêt correspond à l'apogée de l'écosystème. C'est ce qu'on appelle le climax. Sous tous les climats, le climax correspond à une forte concentration en biodiversité. Néanmoins, ce sont dans les forêts primaires tropicales comme à Bornéo ou en Amazonie qu'on retrouve la plus forte biodiversité.

Les alignements d'arbres le long de la route sont couverts d'autres plantes parmi lesquelles on retrouve de nombreuses Orchidées.

Sur le chemin...

Le centre forestier comporte un jardin Botanique mais... Pas forcément sur la flore locale.

Une collection d'Orchidées de Bornéo (ouf).

Ces cactus ne sont pas originaires de Bornéo.

Encore quelques Orchidées, mais pas de fleurs lors de la visite ! (pour les orchidées botanique)

La plus grande Orchidée au monde !

Aller, pour le plaisir, quelques photos d'Orchidées hybrides (celles qu'on trouve dans nos magasins en Europe). C'étaient les seules à présenter quelques fleurs.